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Yahia Belaskri au micro de Brigitte Leloire Kérackian

  Maritsa est médecin. En 1909, elle arrive de Constantinople
pour une mission humanitaire dans la région et la voilà hébergée
NoubliePasNotreArmenie sitepar des sœurs dans un monastère d’Adana. Maritsa les yeux bleus,
la surnomment-elles. À la messe du soir, c’est le père Burak qui assure l’office.
Plus tard – bien plus tard – il lui dira que ses yeux bleus sont comme un poème.
Leur périple va les mener de citadelle en citadelle.
Depuis Adana, où sont perpétués les massacres précurseurs
du génocide des Arméniens, vers Alep, puis en caravane jusqu’à
Samarcande, ils vont toujours plus loin vers l’est.
Ils fuient un empire ottoman qui ne veut plus d’eux, tentant partout où ils passent
d’aider, soulager, secourir ceux dont ils croisent la destinée.
De cet exil sans fin Maritsa consigne le récit dans ses carnets,
n’oubliant jamais les siens, n’oubliant jamais d’où elle vient.
Un magnifique chant d’amour au peuple arménien.



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