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L'Arménie cède 4 villages dans la région du Davoush à l'Azerbaïdjan en vertu d'un accord dit de délimitation et de démarcation, alors qu'Aliev déclare clairement, qu'après avoir récupéré ces villages, il ne reconnaîtra pas le principe de la déclaration d'Alma Ata comme fondement juridique pour le reste de ses exigences territoriales. Nikol Pachinian espère que cet accord calmera l'appétit d'Aliev pour conclure un accord de paix entre les deux pays. Entre-temps, Aliev, accusé lui même du génocide des Arméniens d'Artsakh, multiplie ses nouvelles exigences à l'Arménie: reconnaissance de Khodjalu comme un génocide, modification de la Constitution arménienne et de l'emblème nationale, dissolution du groupe de Minsk, l'occupation du couloir panturquiste dans le Syunik, installation de milliers d'Azerbaïdjanais 100 000?) en Arménie appelée désormais "Azerbaïdjan occidental". Qu'en est-il des principes d'Alma-Ata? Qui les reconnaît et pour quelles raisons? Quelles sont les options qui s'offrent à l'Arménie dans le contexte international d'affrontement Russie/ Occident? Pourquoi la Russie a abandonné l'Artsakh et s'est rangée du côté de l'Azerbaïdjan et de la Turquie dans la région? L'opinion arménienne, en Arménie et en diaspora, est-elle encore divisée entre ceux qui considèrent que Pachinian est sur le bon chemin et ceux qui l'accusent de mener une politique de collaboration?
Hilda Tchoboian pour Radio Arménie |